Introduction

"...Peu de sites m'ont autant frappé, autant alléché dans mes voyages. C'est un mélange de grâce et de force qui forme la beauté accomplie dans l'harmonie des éléments comme dans l'être animé et pensant." Lamartine (Voyage en Orient, le 16 juillet 1832)

CITHARISTA, port maritime sur les côtes de la Méditerranée française, a de tout temps rassemblé le sédentaire et le voyageur. L’habitant était par nature cultivateur, chasseur et pêcheur ; quant au capitaine voulant mettre à l’abri son vaisseau, il fit maintes fois escale sous le relief protecteur des Trois Secs (155 mètres), à 16 miles équidistants de MASSALIA et de TOULON.

Encadrée de ses deux aînées - MARSEILLE (quatrième port maritime européen) et TOULON (premier port militaire français)-, la ville de LA CIOTAT a su faire entendre son savoir-faire au service de la navigation. Depuis la main d’œuvre des calfats œuvrant dès le XVIème siècle pour les vaisseaux du Roy, jusqu’aux dernières technologies de 2012 avec le bâtiment de recherche archéologique sous-marine l’« André Malraux », la mémoire récente de nos industries lourdes françaises est encore gravée du gigantisme des pétroliers construits à LA CIOTAT.

    

Aujourd’hui, les 19 kilomètres de rivage offrent à la ville quatre ports principaux :

  • Le Port-vieux à la géographie matricielle a mis au monde vaisseaux de 40 canons et barques à la « mourre de pouar », luxueux paquebots et pétroliers atteignant jusqu’à 397 mètres. Les Chantiers Navals de LA CIOTAT vivent toujours, ici par les grues et ancres devenues Monuments Historiques et inspirants culturels, là par les espaces, sites et matériels portuaires sauvegardés et vecteurs d’activités toujours à vocation maritime avec les méga-yachts. A la fois port de plaisance et de pêche, il compte 890 places ;
  • Le Nouveau Port dit de Plaisance est situé en face de l’Eden, le plus vieux cinéma du monde encore existant. Lauréat du Pavillon bleu, il est composé de deux bassins (Bérouard et Capucins) avec une capacité est de 650 anneaux et un batotel de 237 places. Il reçoit chaque printemps le salon des Nauticales dont Luc Alphand est le parrain de la 10ème édition 2012 ;
  • Le Port des Capucins, authentique port de pêche et de plaisance depuis 1904 et géré par la SPPPC, voit s’épanouir avec ses 83 places essentiellement des barques traditionnelles appelées « marseillaises »  ou « pointus »;
  • Le Port de Saint-Jean accueille avec la Société Nautique la petite et moyenne plaisance avec ses 80 places. Le Neptune Club compte 41 places.                 
                               

Tout proche du Cap de l’Aigle et dans le prolongement des calanques du Mugel et de Figuerolles, l’Ile Verte, semi-sauvage et seule île boisée des Bouches du Rhône, garde l’empreinte du refuge des anciens pêcheurs dans la Chapelle fantôme Saint-Pierre. Lieu tactique pour les guetteurs autant pour la pêche des migrateurs que pour les stratèges en période de conflits militaires, elle reste aujourd’hui riche de ses vestiges et de ses fonds marins exceptionnels. Le visiteur y accède grâce à son appontement, tandis que voiliers et bateaux à moteur mouillent autour de ses criques.

LA CIOTAT connait une vie aux activités moirées et harmonieuses, à l’aube du projet de Parc Naturel National et sous l’œil gardien du Sémaphore, implanté depuis 1863 à 330 mètres d’altitude. Représentant de la Marine Nationale, il est le plus haut point de vue maritime européen. Du haut de ce site exceptionnel, nous vous invitons à une plongée sur notre patrimoine maritime ciotaden :  « Mémoire des ports de La Ciotat »         


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