Commerce
L'Antiquité
Dans l'Antiquité le site de La Ciotat existe déjà avec un nom, ce qui laisse supposer qu"il y a une amorçe de ville, village ou bourgade dépendant de Ceyreste nommément cité. Le site est qualifié de port et il est caractérisé par la proximité du Cap de l'Aigle, qui nous le savons, est un amer remarquable. Lire : Les chantiers navals de La Ciotat des origines à 1855.Yves Laget (Association J-E Vence)
Lire aussi : Une pêcherie de la période tardo-hellenistique à l'île Verte ( extrait du mémoire de Brigitte Vasselin)B-Vasselin p 100.pdf (833,8 kB),B-Vasselin p 101.pdf (969,9 kB) et B-Vasselin p 102.pdf (987,5 kB)
Le Moyen Âge :
En 1490 il y a 39 patrons-pêcheurs. Ils sont 59 en 1571 et ce maximum ne sera jamais dépassé; au contraire il ira en décroissant pour se stabiliser entre 30 et 40. La population de la ville et sa partie maritime continuera à s'accroître jusqu'en 1700. La pêche est alors concurrencée par une activité plus lucrative: le commerce maritime.
Le Capitulations de 1536 et l'amitié avec les Barbaresques donne une place de faveur aux "Francs" et ouvrent le marché oriental aux Provençaux.
Les Ciotadens d'abord en bordure de ce courant maritime se lancent ensuite hardiment dans la navigation au long cours aussi nommé "grand cabotage".extrait de l'article de J.Cornille paru dans la collection de récits éditée par le Musée Ciotaden (n°19).
C'est au commerce des grains, florissant au XVIe siècle, qu'il faut attribuer la naissance des premières fortunes ciotadennes et, par là, sa vocation commerciale. A cette époque, le commerce marseillais faisait construire par les Chantiers de La Ciotat, déjà réputés, de nombreux navires destinés à commercer avec le Levant. La Ciotat comptait alors de nombreux armateurs.extrait de l'ouvrage Le terroir de La Ciotat de M.Deidier et L.Susini (1957).
Les XVIIe et XVIIIe siècles
La Ciotat a vécu pendant des siècles de la mer et pour la mer. Son terroir, qui n'était pas des plus riches, ni des plus faciles à travailler, a obligé les hommes à chercher leur "avenir sur l'eau". La caravane maritime évoque cette période où les marins ciotadens se sont illustrés en partant de longs mois dans les ports du Levant pour affréter leurs bateaux aux marchands ottomans, faire du commerce et souvent gagner de l'argent pour le plus grand profit de la cité.
Les nombreux noms des Capitaines ciotadens et de leurs bateaux relevés dans les Archives montrent l'importance de cette activité.
La caravane maritime: 1720- La Caravane (3).pdf (4,2 MB) Document de Alain Cousin (Carènes)
L'ère moderne industrielle
A partir de 1835, la création de l'atelier de Louis Benet et la construction du premier navire à vapeur de la Ciotat vont marquer le début d'un essor industriel qui va s'amplifier jusu'au XXe siècle jusqu'à la constitution d'un chantier naval de première importance et de renommée internationale.
Lire les ouvrages :
(1) Les chantiers navals de La Ciotat, des origines à 1855 (Association J-E Vence par Yves Laget)
(2) Notre histoire de la Construction Navale à La Ciotat de 1851 à 2010 (Association J-E Vence par Gaston Neulet et un groupe d'anciens des chantiers)
La S.P.C.A. : De 1927 à 1933, la Société Provençale des Constructions Aéronautiques, a produit à La Ciotat 70 avions Bréguet et 9 hydravions. Elle a réparé les moteurs d'avions et hydravions des Centres Aéronautiques du Sud Est. Le personnel a varié de 100 à 230 ouvriers. Les commandes ne s'étant pas renouvelées soit pour des raisons financières ou d'influence politique, les ateliers de la SCPA cesseront toute activité en 1934.Ref: ouvrage (2) ci-dessus (pages 75 à 78) et
DVD S.C.P.A. produit par l'Association J-E Vence (2011)
L'école d'apprentissage des chantiers navals a formé des générations de jeunes Ciotadens, qui de père en fils y trouvaient un avenir assuré, sans souci du lendemain. C'est grâce à cet enseignement de qualité que les chantiers ont fourni le personnel nécessaire à la construction de tous les paquebots, pétroliers, cargos, etc qui ont fait la renommée des chantiers de La Ciotat. Mise en place dès 1927 par la SPCN, l'école a pris le nom de Louis Benet en 1957. Le film raconte les déuts de l'école, au travers de souvenirs de plus d'une vingtaine d'anciens élèves:
Voir Les anciens apprentis du chantier naval de La Ciotat racontent...DVD produit par CRI Mémoire (2011)
Les pavés :dans l’attente de leur chargement sur les tartanes, les pavés sont stockés sur le quai de l’Escalet. Après la Grande Guerre, dans les années 1920, il leur sera préféré le môle Bérouard, côté port. Pavés.docx (132,3 kB)par Yves Laget.